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Courses hippiques et coronavirus : comment se déroule le PMU ?

Les courses hippiques pourraient reprendre dès le 11 mai, mais sans accueil du public. Après avoir reçu, le 21 avril dernier, France Galop, LeTrot ainsi que les dirigeants du PMU, le ministre de l’Agriculture et le ministre de l’Action et des Comptes Publics, ont fait savoir qu’ils soutiendraient une reprise progressive des courses hippiques à compter du 11 mai, et à huis clos.

Le plan de relance du PMU

Le PMU travaille actuellement sur un plan de reprise de l’activité. Avec comme priorité de protéger les salariés, les partenaires et les clients. La clé pour le PMU, c’est la reprise des courses françaises. Cela permettra de proposer de nouveau des paris dans les points de vente physiques (tabac, presse). Cela se fera dans les points de vente qui auront l’autorisation et la possibilité de reprendre leur activité de prise de paris hippiques dans le respect des consignes sanitaires. Suite à l’annonce du président de la République, les organisateurs de grands événements tentent de trouver des solutions. L’univers du sport hippique se prépare également à la suite et notamment au déconfinement. Dans un communiqué de presse commun, publié le 14 avril, France Galop et LeTrot ont ainsi dévoilé leurs pistes envisagées pour la reprise, avec notamment l’organisation des courses à huis clos. Les deux sociétés organisatrices ont dit qu’avant la suspension des courses en mars dernier, en raison de la crise sanitaire, la filière avait démontré sa capacité d’organiser des réunions, fermées au public, avec un excellent niveau de prévention des risques de propagation du virus. Les deux sociétés ont par ailleurs rajouté que dans le cadre de ces huis clos renforcés, l’accès à l’hippodrome était strictement réservé à un nombre restreint de professionnels nécessaires à l’organisation des courses de la journée. L’activité d’entraînement sur les différents centres parisiens et régionaux s’est poursuivie depuis le début du confinement dans le respect le plus strict des gestes barrières et des règles de distanciation sociale.

Une reprise des courses hippiques à huis clos

 C’est l’avenir de la filière dont il est question. La filière des courses hippiques était déjà en difficulté avec une baisse de 10 % des allocations en 2019. L’élément clé, c’est cette date de reprise. À partir de là, quelles courses annulées doivent être reportées ? France Galop et LeTrot ainsi que les dirigeants du PMU ont été reçus, le 21 avril dernier, par le Ministre de l’Agriculture Didier Guillaume et le Ministre de l’Action et des Comptes Publics Gérald Darmanin. Suite à cette réunion, les deux ministres ont fait part de leur soutien pour une reprise progressive réussie des courses hippiques dans le cadre du déconfinement et proposé un dispositif de soutien à la trésorerie de l’institution, assumé à parité par l’État, d’une part, et le PMU et les sociétés mères, d’autre part. Les Présidents des sociétés mères et les dirigeants du PMU ont fait part aux ministres de leur volonté d’engager une reprise des courses hippiques à partir du 11 mai 2020, à huis clos sans accueil de public, et en mettant en place des consignes sanitaires validées par les pouvoirs publics et adaptés aux circonstances. Les ministres se sont engagés à appuyer cette demande auprès des autorités sanitaires.

Comment les écuries s’organisent-elles ? 

Les chevaux continuent d’être sortis pour leur bien-être, mais leur rythme d’entraînement est ralenti. Les 23 cavaliers d’entraînement prennent désormais leur pause en extérieur en prenant leur distance. Entre chaque sortie avec un cheval, ils se lavent les mains. Ils désinfectent régulièrement les poignées, le matériel… Sur la côte normande, les entraînements sur la plage ou les pauses balnéo pour les chevaux sont interdits. Chaque année, 18 000 naissances de trotteurs et galopeurs sont enregistrées. C’est la période des poulinages. Mais aussi de la reproduction. En respectant les mesures sanitaires liées au coronavirus, les haras sont autorisés à faire travailler leurs 10 600 employés. Si l’élevage était aussi arrêté, les conséquences pour la filière se répercuteraient dans trois ans. À l’image de l’économie, la filière veut se remettre en selle le plus vite possible.

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